C'est un peu mon premier post sur l'éducation que je fais, mais c'est un sujet qui me tient à cœur depuis quelques années maintenant, sans jamais avoir compris comment faire quelque chose de valable. Il y a 10 ans je commençait à aider une pseudo ONG qui c'est avéré être verreuse, mais je ne l'ai vu qu'après quelques années (un peu Bob la Lune le papagaio!!). Quand j'étais en Afrique je me suis essayé au sponsoring encore une fois, avec plus de succès (une école de fille tenue par des bonne soeurs dans Pointe Noire au Congo). Seul problème: j'ai été relocalisé dans un autre pays sans avoir la possibilité de faire un suivit de mes actions. J'ai cependant appris à ne pas faire de promesses impossibles à tenir (ce qui m'amène à penser à mon amis Gabalo à qui je pense toujours beaucoup, sans trouver comment l'aider). Mais c'est le passé, avant le Brésil, ayant fait mes erreurs j'ai commencé à regarder les choses avec un oeil plus critique. Le Brésil est proche de l'Afrique de l'Ouest dans beaucoup de domaines, tout en étant beaucoup plus évolué et ayant passé cette crise d'indépendance vis-à-vis de l'Europe et des autres pays industrialisés. Tant si bien fait que le Brésil en est maintenant un lui même!! Ici j'ai commencé par aider des enfants dans mon cercle proche: 4 enfants récemment orphelin de la mère dont le père ne peux s'occuper d'eux par faute de moyens financiers (on reviendra à pourquoi plus tard). Ce que j'ai appris c'est que apprendre est inné chez l'enfant jeune, jusqu'à 5-6 ans. Après cet age, la société immédiate commence à influer sur lui et sa capacité à apprendre, à absorber la connaissance, s'adapte à l'environnement dans lequel il évolue. Donc plus l'enfant est stimulé tôt à l'apprentissage scolaire plus il a de chance d'acquérir cette habitude de l'apprentissage. J'ai retrouvé ce problème quand nous avons commencé une action volontaire avec Schlumberger (qui m'emploie) dans une école qualifiée "lanterne rouge" des écoles de Rio. Le système scolaire entier dans cette école a un coté déprimant. Les enfants sont difficilement stimulés à l'éducation, que ce soit par les parents ou les professeurs qui vivent une frustration quotidienne de voir que les étudiants de cette école considèrent l'école comme un événement social. Il n'y a pas de stimulus et lentement l'enfant commence à suivre le même chemin que ses parents et amis/voisins qui sont ses références. Le critère de réussite et les carrières rêvées par ces enfants sont tronquées par ce que offre la TV. Ils ne sont pas protégés par leurs parents parce que leurs parents ne sont pas protégés. Le cercle vicieux peux être cassé mais cela doit venir d'eux et de leurs parents. Ce que je vois est que contrairement à ce que l'on peux penser en Europe, l’éducation n'est absolument pas un bien acquis, mais à conserver farouchement, car il est le véhicule de la stabilité civique et de la prospérité d'une nation.
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