vendredi, avril 06, 2012

Etats contre Multinationales


Je viens de lire aujourd'hui un texte sur wikipedia, en portugais, d'un barrage en train d'être construit dans le Nord-est du Brésil, près de la frontière colombienne: Jirau. Et ils racontent l'histoire d'une mutinerie il y a 3 semaines (genre t'entends pas souvent parler de mutineries ou les gens brûlent les bus et les maison, et ou l'armée intervient). Quand on apprend pourquoi les révoltes ont eu lieu (faut savoir parler portugais parce que les news voyagent pas, en plus c'est dans les journaux locaux parce que les nationaux sont filtrés), on voit que les travailleurs se trouvaient dans une zone hautement infestée par la malaria et que les conditions de travail n'étaient pas adéquates (pas de médecin visiblement, beaucoup de travailleurs qui perdent conscience sur le lieu de travail et en cas de malaise une période d'observation de 10 min!! celle là elle sent bien l'esclavagiste). En plus leurs salaires n'avaient pas suivit l'inflation locale. En plus de conditions précaires de sécurité liée à l'environnement de travail. Il faut commencer à piocher un peu dans la toile pour se rendre compte que GDF Suez est un partenaire (au travers d'un consortium) dans la construction du barrage et que depuis l'obtention des licences de constructions ils ont déjà tenté de changer de lieu (l'état leur a filé une lourde de près d'1.5 million de reais (700Keuros) pour ça, plus de la déforestation illégale en zone de conservation, la total pour un groupe social et soucieux de l'environnement. Mais bon on est au Brésil, c'est pas la France donc c'est pas pareil!! Quand Libération a fait un article dessus, GDF Suez c'est empressé de faire une réponse corporative
Ma réponse à tout ça? GDF n'est pas blamer! Non la dessus on peux pas vraiment la blamer parce que qui devrait s'occuper de son peuple est le gouvernement, pas une entreprise internationale. Si les parlementaires brésiliens se laissent acheter par les entreprises qui viennent prospecter la faute est à mettre ou aux parlementaires ou au système qui a permis a des entreprise de gonfler jusqu'à pouvoir corrompre qui elle veux. Malheureusement une multinationale est un crocodile, un prédateur froid et taillé pour l'efficacité qui n'hésite pas à manger jusqu'à son propre membre s'il y a un manque de nourriture, tant que le noyaux n'est pas atteint. La métaphore vient des expansions et contractions économiques mondiales et comment les multinationales gèrent leurs personnel et biens. Un gouvernement est là pour garantir que son peuple et son territoire suivent une intégrité comme définit par la charte établie depuis son indépendance. Un exemple contraire à ce que vivent les habitant de la Rondonia  est l'interdiction en France du forage pour extraire le gaz de schiste. On aurait pu laisser Total ou d'autre au nom de l'expansion économique commencer à prospecter et gentiment souiller les nappes phréatiques fragiles mais les pressions sociales ont été plus fortes que l'argent.

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