Nous avons loué une voiture le semaine dernière pour aller dans Rio et les villes avoisinantes. J´ai découvert pourquoi tous les guides étrangers dissent que Rio est compliqué en voiture… ils ont pas menti, ils auraient même un peu adoucit la pilule. C´est amusant parce que ça commence toujours bien... enfin presque dans notre cas. Disons que les premiers 50km on bien commencé. Je récupère mes parents à l´aéroport tout fier, première fois qu´ils viennent et sont pris en charge par nous 2. On va directement à la location de voiture que j´avais faite pendant la semaine. Même là c´était pas simple simple. Tu fais une résa, de la voiture que tu veux. Tu te rends compte que le site où tu l´as fait est un intermédiaire et qu´ils ont commencé la résa 2 jours après que tu l´ai fais et il y a pas ta voiture...Donc leur système n´est pas fait pour économiser les nerfs mais les brésiliens ont cela d´être toujours conciliants donc ça compense. Bref, j´ai pas eu beaucoup de problèmes pour louer la voiture, juste une ou deux petite frayeur... toute petite. Moi en bon européen je prends un GPS et en tout bon brésiliens qu´ils sont, me le fournissent (halleluya!!). Premier hic est quand je prends la voiture, passage obligé par les remplissages de paperasse (et il y en a, c´est pas les US ou c´est pas tout juste si tu insites pas pour remplir un bout de post it) car ils ignorent la superbe traduction certifiée de mon permis de conduire que j´exhibait avec une grande fierté, première fois que je faisais les choses dans les règle, en fait juste le permis suffisait, moi je me sens frustré comme un écolier qui sort une super blague devant la fille qu´il veux embrasser (sur la joue quand même voyons!!! on est où là alors!!) et qu´elle n´a même pas écouté. Bref, continuons: je veux payer et là me faut l´indispensable passeport (même pas la carte d´identité, a bah! non madame voyons, étrangers rime avec passeport...). Mon passeport était chez la police fédérale en probation de visa, donc pas de passeport. Pas de passeport pas de voiture, ça commence bien. Donc on essaie avec ma femme et on voit que son permis de conduire est périmé depuis 3 semaines (et oui au Brésil ils renouvellent, et c´est un procédé laborieux que peux être un jour si vous êtes sympa je vous raconterais, c´est cocasse aussi). En dernier recours mon beau père (compagnon de ma mère, NDLR)propose le siens, il est accepté, même si non traduit. Visiblement ils s´en carrent à mon grand regret, moi et mes poussées d´organisation germaniques sommes bien déçus. Hic number 2, la carte qu´il montre n´a pas le même nom mais celui de ma mère... c´est à se moment là que l´on s´est rendu compte que la guichetière n´avait pas senti l´amour depuis longtemps, vu le regards XXXXtrèment réprobateur et le ton de voie vraiment exaspéré de voir à quel les étrangers sont désorganisé (mais où va-t-on!?!?!). Après avoir sortit le 4e permis de conduire (on est 4), tout est enfin accepté et nous pouvons aller à la voiture, après triple explication sur les clauses du contrat... si les loueurs de voitures étaient du bondex je serais protégé pour l´hiver entier... celui de 2012!! En faisant un compte cela ferait plus ou moins ceci:
T=0: Arrivée des parents
T=20min: début des démarches de location
T=60min: prise des clés (on a pas encore vu la voiture!!)
Donc on y va, on est heureux, il est pas trop tard encore c´est bon!! La voiture est jolie c´est plutot sympa, bon coffre tout rentre, on fait les tests pour voir si tout marche et avant de partir on remonte les vitre qui était baissées et on .... à non, elle remonte pas la vitre du passager là. Heureusement j´ai juste un 100m sprint à faire pour rattraper le loueur qui était près à rentrer chez lui (c´est un homme qui nous a conduit, on a supposé que la guichetière n´était pas en condition de se lever) et nous l´informons de la mésaventure
T=90min: arrivée de la deuxième voiture
On prends les valises de la première voiture dans lequel tout rentrait, pour les mettre dans la deuxième voiture, mais ça ne rentre pas...
T=120min prise de la troisième voiture (la seule du parking à 22h)
On a de la chance dans notre malheur, elle est 2 classes au dessus et on ne paye pas la différence, courtoisie de la location qui n´ même pas oscillé un sourcil. Quand je vous disais que les brésiliens sont conciliants.
T=150min On peux enfin partir
Ça y es, on est partit, A/C qui ronfle, le moteur aussi. On passe la fameuse ligne rouge (voir blog Amérique su Sud) et on sort pour la destination estivale du carioca: Búzios, ville découverte par Brigitte Bardot dans les années 50 et maintenant ressemblant à St Trop...vraiment joli donc.
Mais voilà que monsieur GPS (madame plutôt, pas de machisme mais le GPS avait une voie féminine... qui c´est avéré, d´avis général´très pénible)décide de montrer sa connaissance des routes de 1955 en nous faisant passer par des routes qui:
- N´étaient pas bitûmées
- Donnaient sur la forêt (ou sur une falaise)
- Nous a promené par toutes les zones les moins marrantes de la régions
Bref on était pas fiers parce que si c´est pas si grave de se perdre en France ça l´est un peu plus au Brésil parce que les favelas sont un peu partout...
T=300min On arrive à Buzios... en nage un peu fatigué mais surtout content de n´avoir croisé personne de spécial et une vraie envie de tenter un crashtest-waterproofing troubleshooting sur madame GPS (qui continuait de nous demander de faire demi-tours quand on était dans le parking de l´hotel...visiblement elle nous voyait 50km hors de la zone... un délice).
End of Part One